mercredi 6 septembre 2017

Acte 9 - Accord de l'ICBF

Donc, nous voilà bien occupés avec nos deux lES, deux filles absolument charmantes.
Nos journées, en attendant le passage devant les professionnels de l'ICBF, sont faites d'activités manuelles, des journées dans les parcs (c'est pas ce qui manque ici),

toujours et encore du shopping, 
(j'ai du décliner l'offre qui m'a été faite, pas d'attache caravane pour descendre au Portugal)
continuer à gouter des fruits locaux


enfin, le plus épuisant pour nous deux: calmer les pleures et jouer les psy pour comprendre leurs comportements.

Pour les pleures, nous maitrisons puisque ce ne sont que des caprices d'enfants et nous ne cédons pas, et c'est toujours la même, nous appliquons deux solutions:
1- Tu peux pleurer, tu n'auras pas le dernier mot, et tu avances
2- OK , continues à pleurer, et je te mets au "lugar negro". Soit le coin du canapé qui est noir et elle ne bouge pas.
Dans les deux cas, ça fonctionne, et nous en sommes ravis, mais j'avoue que c'est dur à accepter de la voir continuer à pleurer, surtout dans la rue avec des mamans que nous croisons et ma crainte La Policia. Faut savoir qu'ici en Colombie, l'enfant est roi, et la maltraitance n'est pas du tout acceptée. 
Hier, j'ai du changer de rue car à un carrefour, il y avait un paquet de Policia, et l'une des lES pleurait: elle ne voulait pas aller acheter de nouvelles chaussures... Glups, nous venons tout juste de les avoir, c'est pas le moment de se faire remarquer.

Pour le boudin (et c'est toujours la deuxième), c'est plus compliqué. Imaginez un mur rose (c'est une fille), mettez vous en face, et parlez lui, faites lui des grimaces. Résultat : rien. 
La solution: la prendre dans les bras, la rassurer et lui dire que Papa y Mama gustan muncho de ti. Ca fonctionne, mais faut pas que ça devienne une habitude.

Dans les deux cas, l'analyse a été vite faite: situations de stress, de jalousie, de peur et de fatigue. Pour le dernier cas, la petite à fait un tour d'horloge d'où notre interrogation : faisait elles des siestes auparavant, d'autant plus que la grande à demander une sieste hier.... Nous, on en demande aussi, mais pas le temps. Les soirées se terminent toujours aussi bien, déjà à table avec un "Tchin por la familia" chanté en cœur par les enfants.... surprenant, nous n'avions rien demandé, c'est venu naturellement de leur part.

Mais avec tous ça, comment allions nous être perçus ce Martes 5 de Septiembro à l'ICBF???
Nous avions rendez vous à 10h30 (avec l'autre famille) à 1 heure de notre appart'.
Pour cela, levé 7h30 pour réveillez en douceur, des douches qui tardent, et des petits déjeuners qui trainent aussi en longueur.
Un chauffeur avec un bus famille nous attendait avec notre deuxième traducteur David (super gars, et d'une gentillesse .....) ainsi que notre avocat Oscar.... c'est la première fois que nous le voyons, et qui est déjà au charbon (avant, pendant et après, il ne perd pas une minute) 
Tout le monde est serein et confiant durant tout le trajet.
Une fois sur place, les enfants ont sautés au coup des personnes qui les ont suivi, puis elles ont été reçues en premier par les psy... C'est là que la pression monte !!!! puisque la demie heure d'entretien, nous a semblé une éternité.
Voilà nos deux petites têtes qui viennent nous chercher pour dialoguer avec le psy. Les questions ont surtout tourné autour de la semaine passée ensemble, le comportement des filles, nos blocages et enfin quelle relation nous avons avec elles.... Une demie heure après, les psy sont satisfaites de la semaine d'intégration de part et d'autre.... Une étape de passée.

Retour à l'appart'.
En attendant que les filles mangent avec le second couple, nous partons au service de l'immigration colombien pour nous faire enregistrer et avoir une carte d'identité colombienne valable un an.... Fichu VISA TP8, nous avons pris celui d'un an, et non 3 mois... Deux heures de démarches et nous voilà un peu colombiens pour un an!!!!
Amusement au parc de nouveau, et ce soir on range, on mange, on se lave et on se couche tôt car demain, nous partons à Anapoima, à 5h00 et 3h00 de route pour continuer la procédure jurique, où nous y séjournerons une bonne semaine (les choses se sont un peu bousculées car le Pape François arrive demain à Bogotà).
Les filles n'attendent que ça, puisque: piscine, salle de sport, température 30°, pas de circulation, pas de pollution et de grands espaces verts.

Une fois l'appart' vidé de notre passage (nous nous sommes approprié un mur sur lequel tous les dessins ont été affichés, c'est un peu notre chez nous) 



il ne nous reste plus qu'à fermer nos yeux comme tous les soirs et continuer l'aventure.

lES ont 4 et 6 ans, et sont sœurs de sang.

3 commentaires:

  1. bravo vous voila bientôt de super parent

    qu el bonheur . minouche les poules et la maison vont bien.
    biza la petite famille.

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  2. Super, je vois que les journées sont bien occupées. Du stress et de la joie. Elles ont de la change de pouvoir avoir de futurs parents,formidables comme vous. Brigitte

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  3. Quel bonheur de vous voir avec les 2 crevettes ..beaucoup d'émotions ..et oui 2 filles ..preprare ta cb mon doudou !!! profitez...a bientot

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